Le mariage islamo-chrétien pose des problèmes. Saint Paul déjà l'envisageait en suggérant aux disciples du Christ de en pas composer d'attelages disparates. Ne pas partager la même foi alors qu'on envisage de partager toute la vie, cela pose dès le début des difficultés.

L'Eglise autorise cependant le mariage du chrétien avec un non chrétien « avec dispense de disparité de culte », pour le bien spirituel du catholique afin qu'il ne soit pas contraint de vivre en concubinage s'il a décidé de vivre avec un non chrétien.

Mais ce ne sera pas un sacrement, seulement une bénédiction. Le mariage pourra être dissout pour le bien spirituel de la partie catholique, pour qu'elle puisse garder la foi.

Les quatre piliers du mariage chrétien dans le mariage catholique (liberté des conjoints, fidélité, indissolubilité, fécondité) doivent faire l'objet d'une déclaration d'intention en précisant que la partie catholique est décidée à rester catholique et à prendre les moyens de transmettre la foi chrétienne à ses enfants. La partie musulmane doit s'engager à respecter les 4 piliers du mariage chrétien, la foi de la partie catholique et l'éducation chrétienne des enfants.

Malheureusement, il y a une certaine naïveté dans les propos au vu de l'expérience concrète.