Bonjour à tous, j'ai pas l'habitude de ce genre d'exercise, alors si j'ai des trémolos
dans la voix, j'espère que vous m'en voudrez pas.
Alors, ma conversion à moi, comment j'ai connu le Christ et le Catholicisme, ma conversion est absolument indissociable de la France éternelle. Ma conversion a commencé par la politique. J'étais au début un pur produit: républicain, féminisme, oecuménisme, droit de l’hommisme, enfin toutes les atrocités en isme qu'on peut trop aujourd'hui. Et en fait, au collège et au lycée, j'étais dans un établissement catholique, privé catholique. Et donc, j'avais, au moins vu, charnellement, physiquement la France chrétienne: il restait des chapelles, c'était dans un établissement très ancien, anciennement abbaye royale. Bon, j'étais restée une slame un peu mièvre, sans pratique culturelle etc. Mais bon, avec, comment dire; profondément imprégnée du logiciel musulman, du Dieu unique et unitaire. Même si je pratiquais pas, c'était Allah et puis c'est tout. Et puis, je ressentais quand même quelque chose, quand j'entrais dans des cathédrales ou des églises, je me rappelle que je pleurais souvent, puis à 13 ans j'étais un peu triste de ne pas être catholique et puis c'était des choses que je ne ressentais pas en allant dans les mosquées. Et puis, l'âge avançant, j'avais les possibilités intellectuels de me poser des questions, de creuser sur la scolastique et la philosophie. Et puis, plus j'avancais, plus la Trinité qui me semblait absolument ridicule quand j'étais petite et d'ailleurs toute ma famille riait sur la Trinité, sur la possibilité pour Dieu d'avoir un fils, c'est invraisemblable pour un musulman. Pour eux, un enfant égal acte charnel de procréation.
 On ne comprend pas l'engendrement de la Trinité.
Et plus j'avançais, plus je comprenais: malgré encore une fois le logiciel musulman très, très puissant, et très très enrassiné. C'est assez difficile de concevoir la Trinité; c'est très, très difficile, mécaniquement à saisir. Et puis, je me suis renseignée aussi sur l'histoire de France, dont la moelle épinière est quand même la monarchie et le Catholicisme et le Christ. Et j'ai compris que l'existence de la France dépendait de son service à Dieu et au Christ et que sans servir le Christ la France n'a aucune raison d'exister, c'est tout. Et j'avançais et puis le truc qui m'a bouleversé, c'était très, c'était petit à petit, c'était très progressif. Et puis le tournant, c'est la Passion du Christ. C'est la Passion du Christ, le film, et ensuite quand je me suis renseignée sur cet épisode, bien là j'ai été complètement bouleversée. J'étais complètement bouleversée parce qu'il y a un témoignage, c'est Dieu qui témoigne Son amour et c'est un amour absolument insondable et inouï et je suis tombée par terre dans mon lit, j'étais dans mon lit mais je suis comme tombée par terre dans mon lit. Et en islam, il y a pas ça: c'est un Dieu qui exige et qui se manifeste jamais, qui se manifeste jamais. Et là, j'ai compris et j'ai eu très peur parce que je me suis dit:
"Oh la la, je suis catholique, je suis catholique, attend je commence à y croire là."
Peut-être que je suis catholique. Et alors c'était très effrayant parce que c'est des années de repères religieux faux mais quand même des repères, qu'on vire d'un coup. Et c'était assez effrayant, surtout que j'ai ma famille paternelle au Maroc qui est très très musulmane, au début je le vivais un peu comme une trahison. Mais au final, c'est la vérité avec un grand V, la vérité révélée avant tout. Et 6 mois plus tard, j'envoyais un message et je demandais le baptême. Et le tournant, c'est la Passion du Christ. C'est un épisode d'une force inouïe sur les esprits, et c'est quelque chose, il n'y pas ça en islam:
 Il n'y a pas de témoignage d'amour en islam. C'est des exigences unilatérales de Dieu
 mais qui ne se manifeste pas. Et c'est cela la différence fondamentale:
 c'est l'amour et l'altérité que nous ne trouvons pas en islam: bien, qu'il y ait des musulmans très bien. Et d'ailleurs, ma famille au Maroc, sont de très bon, sont des gens traditionnels et très bien, ils feraient d'excellents catholiques: il leur manque plus que ça. Bon voilà, aujourd'hui j'ai en tête et dans le coeur la conversion de ma famille d'abord nucléaire, au Maroc c'est compliqué. D'ailleurs, il n'y a pas du tout de mission là-bas. Ils ne connaissent pas le Christ, et d'ailleurs mon oncle en rigole à table: Quoi, Dieu a un fils, ah pourquoi pas Dieu au cinéma, Dieu au camping, allons-y. Et en fait, ça va pas plus loin. La mécanique trinitaire, encore une fois, demande un exercice intellectuel qu'ils n'ont pas, parce que l'islam intellectuellement
 c'est pas exigeant du tout. C'est pas exigeant du tout, c'est assez benère en fait.
Voilà. Non, mais disons les choses. Et voilà. Donc j'ai rencontré le Christ en découvrant la France éternelle. Donc, j'ai dû virer un peu la République pour voir ce qui se passait derrière et ce qui se passe derrière, eh bien c'était saint Louis. C'était saint Louis.
 Et en fond d'écran de mon téléphone, j'ai un sublime tableau que j'avais vu je crois à la chapelle Notre-Dame-des-Victoires, de Louis XIII qui dépose sa couronne et son sceptre
je crois de roi, à Jésus, et c'est cela ma vision. Et la France, telle qu'elle l'est dans sa substance, n'a aucune raison d'exister si elle n'est pas au service du Christ.  
Et d'ailleurs, et d'ailleurs, parce que j'étais quand même très intellectuelle
 et très politique, ce qui m'a amené à la vérité, c'est d'étudier l'erreur, et notamment des auteurs catholiques de combat, qui sont Étienne Couvert et Jean Vaquié, qui m'ont fait connaître la gnose: et donc toute l'inversion, quand même, disons le mot satanique, des choses et c'est le monde dans lequel nous vivons.
Nous vivons dans les fruits gnostiques; une société de mort, etc, etc.
C'était important pour moi de nommer ces personnes parce que ce sont des intellectuels catholiques de combat, qui ont défriché, qui ont analysé et décortiqué l'erreur dans laquelle nous vivons, pour qu'on est l'esprit clair et qu'on puisse marcher droit pour citer un homme politique que j'aime beaucoup.
   Qu'est-ce que je voulais dire ? Bon bien voilà.

- Merci, Miléna. Bravo, bravo, c'est super. Merci vraiment.